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l'Hôpital Général des Valides et les 4 écoles associées

Etape 3

Au XVIIème et au XVIIIème siécles , Rouen possède plusieurs établissements de soins et d'assistance dont les noms peuvent désormais porter à confusion

L' "Hôtel-Dieu"

L'histoire de l' "Hotel-Dieu" remonte au Moyen-Age. C'est un établissement de soins . Le 1er Hotel Dieu était situé à coté de la cathédrale en face du portail de la Calende, en plein centre ville. Pour éviter les effets dévastateurs de la contagion un autre établissement fut construit en 1592 en "périphérie" de la ville. Ses bâtiments trop précaires sont remplacés en 1654 par l'Hôpital St Louis pour les malades et l'Hôpital St Roch pour les convalescents. En 1758 les bâtiments de l'"Hotel-Dieu" situé près de la Cathédrale sont fermés et les équipes soignantes rejoignent les Hôpitaux St Louis et St Roch. L'ensemble hospitaliers'appelle désormais "Hôtel-Dieu hors la Ville".

L' "Hôpital Général des valides"

Un "bureau des valides" existait à Rouen depuis le Moyen-Age. Il ne se contentait pas de "pourvoir à la subsistance et aux différents besoins des indigents, il avait encore à s'occuper de l'instruction de leurs enfants". Les premières écoles des pauvres de Rouen, dépendantes du bureau des valides mais confiées à des prêtres remontent à 1555.  
L'Hôpital Général des Valides" est fondé en 1602 par une décision du Parlement de Normandie. Il poursuit les missions du "bureau des valides". Ce n'est pas un établissement de soins mais d'assistance.  Il prend en charge les mendiants, leurs enfants et les orphelins. 
En 1646 commence la construction des bâtiments dans lesquels logeront quelques temps les premiers frères entre 1705 et 1707 
En 1681 les missions de cet établissement ont été précisées par un édit de Louis XIV : c'est un "hôpital général pour le renfermement des pauvres mendiants de la ville et faubourg de Rouen, doté de ressources issues de leur mise au travail". 


En 1700 l'Hôpital Général accueille 1600 "pauvres". En 1730 ils sont 2000 et cet effectif restera globalement constant jusqu'à la Révolution. L'établissement est tenu par une communauté de soeurs, dans un premier temps les "filles de la croix" puis l'ordre de N.D. de la Charité. 

L'Hôpital Général est géré par des administrateurs, sous la double présidence de l'archevêque de Rouen et du président du Parlement de Rouen.   


En 1794 l'"Hôpital Général des Valides" prend le nom d' "Hospice général"

Les écoles gratuites de garçons de Rouen avant 1705

La responsabilité des administrateurs de l' Hopital Général des valides s'étend au delà du site de l'Hôpital . Sous la responsabilité de celui-ci sont créés plusieurs écoles gratuites de garçons dans divers quartiers de la ville. Adrien Nyel est nommé "régent des enfants" de l'Hôpital Général en 1659. Ses fonctions sont élargies à partir de 1661: il crée successivement des écoles en 1661 à l'Aître St Maclou, en 1663 dans le quartier St Vivien, en 1668 dans le quartier St Godard et en 1670 dans le quartier St Eloi. Il a le souci de sélectionner les enseignants qu'il recrute (mais le principe d'une formation du maître d'école n'est pas encore d'actualité. Il sera introduit par Jean-Baptiste). Adrien Nyel quitte Rouen en 1679. La qualité des maitres d'école recrutés par les administrateurs de l'Hôpital Général" baisse beaucoup. Mgr Colbert s'en inquiète et souhaite que l'initiative lancée par Jean-Baptiste de la Salle dans plusieurs villes  soit également expérimentée à Rouen. Appuyé par Nicolas Camus de Pontcarré, président du Parlement de Normandie il pense pouvoir en convaincre facilement les administrateurs de l'Hôpital Général. Il se heurte alors à leur opposition. La décision sera prise en 1705 de faire venir 2 frères depuis Paris mais avec des obligations de présence chaque jour non seulement dans l'école qui leur est affectée mais aussi à l'Hôpital Général où ils logent et où ils doivent matin et soir surveiller le lever et le coucher des enfants et chaque midi être présents pendant leur repas. Compte tenu de l'éloignement entre les écoles d'affectation et l'Hôpital, la charge de travail qui en résulte pour ces 2 frères est épuisantes.


L'actuel Hôpital Charles Nicolle a été construit sur le site de l "Hôpital Général des valides". Il ne reste pratiquement rien des lieux dans lesquels les premiers frères ont travaillé jusqu'à la limite de leurs forces






Pour accéder aux dossiers de chaque école :
- pour accès à l"école de l'aître St Maclou : clic
- accès à l'école St Godard : clic
- accès à l'école St Eloi : clic
- accès à l'école St Vivien : clic